La vie de l’AFDMA

PRIX de l’AFDMA

Remise du Prix de l’AFDMA le 04.07.2024 par Cyrille Schott à Strasbourg

Deux Prix de l’AFDMA) ont été remis le lundi 8 juillet 2024 au Collège Saint-Etienne à Strasbourg par le préfet honoraire de région Cyrille Schott, délégué pour l’Alsace de l’AFDMA, en présence de Fabrice Stengel, directeur de l’établissement.

Le prix récompensant l’intérêt et l’enthousiasme des jeunes pour l’Allemagne et la langue allemande a été remis à Blanche Zimmermann, née le 24 juin 2006, qui a reçu, par ailleurs, le diplôme de l’Abibac, avec la plus haute note possible.

Blanche Zimmermann a rejoint la classe des bilingues en 4ème et a suivi comme spécialités, Sciences de la vie et de la terre et Humanités. Issue d’une famille francophone, elle a atteint un niveau d’excellence en allemand.  Brillante élève, courageuse, très bien intégrée, avec le sourire, dans sa classe, elle a impressionné ses professeurs par sa maturité et son envie de savoir et de progresser.

Un second prix a été décerné cette année à la professeure Stéphanie Coué, qui prend sa retraite et qui œuvre avec l’AFDMA depuis une vingtaine d’années. A la fois titulaire d’un doctorat d’histoire de l’Université de Freiburg im Breisgau (avec la mention Summa cum laude) et agrégée de l’Université en France, Stephanie Coué est professeure d’histoire-géographie et d’allemand au Collège Saint-Etienne depuis 23 ans. Ayant la double nationalité française et allemande, elle a su faire partager à ses élèves son amour de la langue allemande et son engagement pour l’amitié entre nos deux peuples et pour l’Europe, comme en a témoigné l’ovation debout dont l’ont gratifiée les dizaines d’élèves présents à la cérémonie de remise des diplômes Abibac.

Andrée Kempf, qui a précédé Cyrille Schott comme déléguée de l’AFDMA et avait noué les liens avec Stéphanie Coué, a participé à cette belle cérémonie.

 

Disparition

Nous avons appris récemment le décès du Dr Pierre Adler, membre de l’AFDMA.

Victime avec sa famille de la barbarie nazie, il avait quitté tout jeune Francfort pour se réfugier en France après la « nuit de cristal », avant de réussir à gagner la Suisse, où il a bénéficié d’un accueil favorable à la poursuite de sa scolarité. Après ses études, il s’est établi comme médecin en France, activité qu’il a exercée jusqu’à l’âge de 88 ans.

Pour plus de précisions sur sa vie, voir https://paris-blog.org/tag/dr-pierre-adler/

A une époque de recrudescence de l’antisémitisme, il est important d’honorer la mémoire de ceux qui l’ont subi dans leur chair.

A sa famille et à ses proches, nos plus sincères condoléances.