Le mot du Président, avril 2017.
Chers membres de l’AFDMA, chers amis,
La campagne pour les élections présidentielles françaises confirme malheureusement les craintes que l’on pouvait avoir jusqu’ici quant à la place des relations franco-allemandes et de l’Europe dans les engagements des candidats, même si trois d’entre eux ont été reçus par la Chancelière, qui a ainsi exprimé son intérêt pour la situation politique en France. L’Allemagne, quand elle est présente dans le débat, est tantôt un modèle, tantôt un repoussoir. L’Europe est pour certains la cause de tous nos maux, d’autres n’osent visiblement pas mettre en avant ses bienfaits. Il est, pour beaucoup, plus de bon ton de critiquer que de proposer un renforcement des coopérations, cependant plus que nécessaires face aux défis à relever dès aujourd’hui dans de nombreux domaines et dans un avenir pas si lointain que ça.
Comme toujours, la clef en sera la relation entre nos deux pays et leur volonté de mise en commun de nos énergies et de nos talents, au service de tous. Comme j’ai pu le souligner lors de notre belle assemblée générale le 9 février dernier, il nous appartient, nous, membres de l’AFDMA, non seulement de dissiper les doutes exprimés ici ou là sur le bien fondé de la coopération franco-allemande, mais de la renforcer sur le terrain et dans tous les lieux où nous pouvons exercer notre influence. Il en va de notre « communauté de destin », de la nécessité d’affirmer nos valeurs face aux sirènes populistes et à leurs stratégies de repli.
Je vous remercie de votre engagement.
Bien cordialement,
Bertrand Louis Pflimlin